Franchissez les portes d’un lieu historique où résonnent encore les traces d’un génie militaire qui façonna la France, et plongez dans l’univers de l’ingénieur le plus célèbre du royaume.
Qui, plus que Vauban, aura marqué de son empreinte le territoire français ?
Quelle région, quelle ville ne possèdent-elles pas en effet un fort, une place, un rempart, une perspective construits ou aménagés par cet illustre Français (ainsi en est-il de près de trois cents places fortes et ouvrages militaires disséminés dans notre pays).
Rappelons que le XVème siècle est une époque charnière dans le domaine de la fortification :
Dès 1530, les Italiens inventent les places fortes, dotées de bastions épais capables de résister aux tirs d’artillerie, donnant naissance aux villes fortifiées. Les Français adaptent ces principes, et Vauban les perfectionne en révolutionnant les systèmes de défense et d’attaque.
Depuis le château de Bazoches, aménagé en bureau d’étude, Vauban et ses ingénieurs conçoivent les plans des fortifications françaises. Ce lieu devient le berceau de nombreuses innovations militaires, donnant naissance au terme « génie », désignant l’arme qu’il a créée.
La grande galerie du château, reconstituée aujourd’hui, était un centre d’activité intense. Des messagers à cheval partaient aux quatre coins de la France, transportant dans des étuis métalliques les plans et ordres de Vauban.
La famille Le Prestre de Vauban descend d’une ancienne noblesse remontant à Jean Le Prestre au XIVe siècle. Après des revers pendant les guerres de religion, elle s’installe dans le Nivernais et se distingue dans la gestion forestière.
Urbain Le Prestre, père de Vauban, subit des difficultés financières, mais Sébastien, né à Saint-Léger-de-Foucherets, se révèle doué en mathématiques et en dessin. En 1652, il rejoint le régiment de Condé pendant la Fronde, et ses compétences d’ingénieur lui valent d’être recruté par Mazarin, lançant ainsi sa carrière militaire.
C’est à Bazoches que Vauban rédigea bon nombre d’ouvrages touchant non seulement la vie militaire, les armes et les fortifications, mais encore une multitude d’autres sujets (l’agriculture, les forêts, les monnaies, les sciences,…) que lui-même intitula, non sans humour, ses « Oisivetés ».
Enfin, il faut mentionner de nombreuses études se rapportant aux problèmes économiques, politiques et fiscaux de son époque, dont la fameuse DIME ROYALE (exposée à Bazoches) qu’il publia sans autorisation à la fin de sa vie et qui lui valut une semi disgrâce de Louis XIV.
Quelle région, quelle ville ne possèdent-elles pas en effet un fort, une place, un rempart, une perspective construits ou aménagés par cet illustre Français (ainsi en est-il de près de trois cents places fortes et ouvrages militaires disséminés dans notre pays).
Rappelons que le XVème siècle est une époque charnière dans le domaine de la fortification :
Ainsi naquît une nouvelle conception de la fortification créée par les Italiens en 1530 : celle des places fortes dont les bastions très épais pouvaient résister à ces nouveaux tirs meurtriers : la ville fortifiée était née. Les théoriciens français vont reprendre ces principes en les modifiant ; Vauban à son tour continua sur la lancée en améliorant considérablement les systèmes de défense et d’attaque des fortifications.
C’est au château de Bazoches, sa propriété familiale, dont il aménagea une notable partie en bureau d’étude, que Vauban travailla avec ses ingénieurs (nom qui servit à forger le terme de génie, arme créée par Vauban). Ainsi, c’est de Bazoches que furent conçues, mises au point et illustrées de figures et de plans, une grande partie des études de ces places fortes et ouvrages militaires disséminés sur toute la France.
Avec un peu d’imagination, on peut facilement se représenter l’activité débordante qui devait régner dans la grande galerie du château (récemment reconstituée dans sa surface initiale) d’où partaient, après étude, les instructions de Vauban. Des estafettes à cheval étaient constamment prêtes à gagner les quatre coins du pays emportant dans des fourreaux cylindriques en métal, les plans et les ordres de Vauban.
La famille Le Prestre de Vauban descend d’une ancienne noblesse remontant à Jean Le Prestre au XIVe siècle. Après des revers pendant les guerres de religion, elle s’installe dans le Nivernais et se distingue dans la gestion forestière.
Urbain Le Prestre, père de Vauban, subit des difficultés financières, mais Sébastien, né à Saint-Léger-de-Foucherets, se révèle doué en mathématiques et en dessin. En 1652, il rejoint le régiment de Condé pendant la Fronde, et ses compétences d’ingénieur lui valent d’être recruté par Mazarin, lançant ainsi sa carrière militaire.
C’est à Bazoches que Vauban rédigea bon nombre d’ouvrages touchant non seulement la vie militaire, les armes et les fortifications, mais encore une multitude d’autres sujets (l’agriculture, les forêts, les monnaies, les sciences,…) que lui-même intitula, non sans humour, ses » Oisivetés « .
Enfin, il faut mentionner de nombreuses études se rapportant aux problèmes économiques, politiques et fiscaux de son époque, dont la fameuse DIME ROYALE (exposée à Bazoches) qu’il publia sans autorisation à la fin de sa vie et qui lui valut une semi disgrâce de Louis XIV.
58190 Bazoches du Morvan
Tél. : +33 (0)3 86 22 10 22
chateau.bazoches@wanadoo.fr
Ouvert tous les jours
09:30 – 17:00
Ouverture le 8 février
14:00 – 18:00