Découvrez le Château de Bazoches, où l’ingéniosité militaire de Vauban a pris vie, dans un cadre majestueux mêlant Histoire, architecture et trésors patrimoniaux.
Dans les salons du château, la vue imprenable sur la colline de Vézelay et sa Basilique Sainte Madeleine du XIIe siècle est saisissante.
Les pièces regorgent de trésors : meubles et tableaux datant des XVIIe et XVIIIe siècles, signés par des maîtres renommés.
Dans le salon rond, des reproductions remarquables du Maréchal de Vauban et du « festin de Job » de Véronèse ornent les murs, tandis que des fauteuils et une commode d’époque ajoutent au charme.
Dans le grand salon, une tapisserie d’Aubusson du XVIIe siècle et un tableau des frères Beaubrun captivent l’attention, accompagnés d’un mobilier élégant et de portraits de famille.
La galerie récemment restaurée du château de Bazoches offre un témoignage précieux de l’activité intense qui régnait à l’époque de Vauban.
C’est là qu’il a aménagé son bureau d’études, où furent conçus et illustrés de nombreux plans pour les places fortes disséminées à travers la France. Des estafettes à cheval partaient de cette galerie, emportant les instructions de Vauban aux quatre coins du pays.
Cette pièce symbolise l’ingéniosité et la vision stratégique de Vauban, ainsi que son influence dans de multiples domaines, de l’architecture à la politique.
L’antichambre du Maréchal Vauban abrite une collection rare de livres couvrant ses multiples intérêts littéraires, militaires et économiques.
Les ouvrages militaires comprennent des mémoires sur les sièges et la défense des places, tandis que ses « Oisivetés » abordent des sujets variés comme la construction des phares et l’économie.
Sa « Dîme Royale », bien que révolutionnaire pour son époque, visait à réformer le système fiscal en taxant tous les citoyens proportionnellement à leur richesse.
Malgré la controverse entourant sa publication, Vauban resta fidèle à Louis XIV jusqu’à sa mort, laissant un héritage intellectuel et politique remarquable.
La chambre du Maréchal Vauban est ornée d’un mobilier remarquable du XVIIe siècle, restauré pour une exposition à Paris en 1960.
Son lit et ses six fauteuils sont décorés de tapisseries représentant des scènes orientales, typiques de l’époque.
Au-dessus de la cheminée se trouve un portrait équestre de Louis XIV. Le plafond présente des attributs militaires, rappelant le statut du Maréchal en tant que soldat.
Sur une table se trouve un buste en plâtre de Vauban, réalisé par Coysevox. Des tableaux représentent Turenne, Louis XIV, Monsieur et le Grand Dauphin.
Le bureau du Maréchal Vauban, situé dans la tour nord-est, conserve son agencement d’origine malgré la suppression d’un passage extérieur.
Ornée de boiseries et d’une voûte peinte avec des oiseaux, la pièce abrite des trésors artistiques. Au-dessus de la cheminée, un portrait du Duc de Bourgogne par Pierre Mignard.
Sur les murs, six peintures de Quesnel et François Clouet représentent les derniers Valois. Deux paysages méditerranéens de Lacroix de Marseille reposent sur la cheminée.
Des travaux de restauration ont révélé un astucieux dispositif permettant d’écouter les conversations du rez-de-chaussée.
Le salon jaune abrite divers souvenirs historiques, dont un bureau ayant appartenu au Comte de Villèle, un tableau de Thomas-Adrien Key, un coffre de mariage du XVIIe siècle, et un régulateur Louis XV.
Deux paysages montagnards suisses et une maquette de bateau représentant un vaisseau de la marine royale de Louis XVI sont également exposés. Ce navire, identique à celui sur lequel a embarqué Charles-Ignace de Sigalas lors de la guerre d’indépendance américaine, a joué un rôle dans la bataille de Yorktown.
Les membres français et américains de l’ordre héréditaire des Cincinnati perpétuent cette alliance militaire et amicale.
Le Comte Tony de Vibraye a joué un rôle crucial dans la constitution des bibliothèques de Bazoches, regroupant près de quatorze mille volumes.
Les collections comprennent des ouvrages sur la bibliophilie, des livres italiens hérités de la Marquise de Barol, des œuvres classiques et des ouvrages liés à Vauban.
Les bibliothèques abritent également des lettres historiques et des partitions musicales.
Les visiteurs peuvent admirer des reliures et des éditions rares, ainsi qu’un plafond illusionniste du XVIIe siècle.
Dans la chambre de la Maréchale à Bazoches, des éléments historiques et artistiques fascinants racontent une histoire riche. Le plafond orné des armoiries de Vauban rappelle son héritage militaire.
Un exemplaire du plan de Paris de Turgot offre une vue détaillée de la ville au XVIIIe siècle. Des portraits, dont celui de la Maréchale, et des meubles d’époque enrichissent l’atmosphère.
L’histoire du château, de son acquisition par les Vauban jusqu’à son héritage par la Marquise de Vibraye, reflète les circonstances tumultueuses de l’époque.
La Maréchale, gestionnaire avisée, contribua grandement à la prospérité et à l’histoire de Bazoches.
La chapelle de Bazoches, réduite en taille mais riche en Histoire, présente un décor moderne contrastant avec ses peintures du XVIIe siècle attribuées à Jean Mosnier. Ces fresques représentent les vertus cardinales et des scènes bibliques, témoignant de l’art pictural de l’époque.
Au-dessus de l’autel, un tableau du XVIIe siècle dépeint la Vierge et l’enfant, tandis que des angelots ornent la voûte. Deux petites statues, une représentant la Sainte Vierge et l’autre Saint Basile, complètent l’autel.
La visite se conclut avec une vue panoramique depuis le bastion, offrant une perspective sur Bazoches, l’église de Saint-Aubin-des-Chaumes et la basilique de Vézelay.
La cour intérieure de Bazoches, restaurée selon les plans de Vauban à partir de 1675, témoigne de l’esthétique du XVIIe siècle, utilisant des badigeons et enduits pour unifier les matériaux divers.
Les murs sont recouverts d’un badigeon gris et décorés de faux appareillages. Un fixatif acrylique protège l’ensemble. Le cadran solaire affiche les armoiries de Vauban avec sa devise « bellicae virtutis praemium », reflétant également l’Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis, conseillé par Vauban à Louis XIV.
Cette restauration met en valeur l’harmonie architecturale et symbolique de l’époque.
Le château de Bazoches, construit au XIIe siècle sur une colline proche de Vézelay aux portes du Morvan, présente une architecture trapézoïdale avec quatre tours et un donjon. Acquis en 1675 par le Maréchal de Vauban, il fut transformé en garnison militaire. Vauban y conçut plus de 300 plans d’ouvrages militaires et y écrivit des réflexions ainsi que la « Dîme Royale »? Aussi, il aménagea une partie du château pour sa famille dans le plus pur style de son siècle. Aujourd’hui, ses descendants conservent ce patrimoine riche en souvenirs de l’illustre ingénieur.
Dans les salons du château, la vue imprenable sur la colline de Vézelay et sa Basilique Sainte Madeleine du XIIe siècle est saisissante. Les pièces regorgent de trésors : meubles et tableaux datant des XVIIe et XVIIIe siècles, signés par des maîtres renommés. Dans le salon rond, des reproductions remarquables du Maréchal de Vauban et du « festin de Job » de Véronèse ornent les murs, tandis que des fauteuils et une commode d’époque ajoutent au charme. Dans le grand salon, une tapisserie d’Aubusson du XVIIe siècle et un tableau des frères Beaubrun captivent l’attention, accompagnés d’un mobilier élégant et de portraits de famille.
La galerie récemment restaurée du château de Bazoches offre un témoignage précieux de l’activité intense qui régnait à l’époque de Vauban. C’est là qu’il a aménagé son bureau d’études, où furent conçus et illustrés de nombreux plans pour les places fortes disséminées à travers la France. Des estafettes à cheval partaient de cette galerie, emportant les instructions de Vauban aux quatre coins du pays. Cette pièce symbolise l’ingéniosité et la vision stratégique de Vauban, ainsi que son influence dans de multiples domaines, de l’architecture à la politique.
L’antichambre du Maréchal Vauban abrite une collection rare de livres couvrant ses multiples intérêts littéraires, militaires et économiques. Les ouvrages militaires comprennent des mémoires sur les sièges et la défense des places, tandis que ses « Oisivetés » abordent des sujets variés comme la construction des phares et l’économie. Sa « Dîme Royale », bien que révolutionnaire pour son époque, visait à réformer le système fiscal en taxant tous les citoyens proportionnellement à leur richesse. Malgré la controverse entourant sa publication, Vauban resta fidèle à Louis XIV jusqu’à sa mort, laissant un héritage intellectuel et politique remarquable.
La chambre du Maréchal Vauban est ornée d’un mobilier remarquable du XVIIe siècle, restauré pour une exposition à Paris en 1960. Son lit et ses six fauteuils sont décorés de tapisseries représentant des scènes orientales, typiques de l’époque. Au-dessus de la cheminée se trouve un portrait équestre de Louis XIV. Le plafond présente des attributs militaires, rappelant le statut du Maréchal en tant que soldat. Sur une table se trouve un buste en plâtre de Vauban, réalisé par Coysevox. Des tableaux représentent Turenne, Louis XIV, Monsieur et le Grand Dauphin. Malgré ses voyages fréquents, Vauban était accompagné d’une équipe de collaborateurs lors de ses rares séjours à Bazoches.
Le bureau du Maréchal Vauban, situé dans la tour nord-est, conserve son agencement d’origine malgré la suppression d’un passage extérieur. Ornée de boiseries et d’une voûte peinte avec des oiseaux, la pièce abrite des trésors artistiques. Au-dessus de la cheminée, un portrait du Duc de Bourgogne par Pierre Mignard. Sur les murs, six peintures de Quesnel et François Clouet représentent les derniers Valois. Deux paysages méditerranéens de Lacroix de Marseille reposent sur la cheminée. Des travaux de restauration ont révélé un astucieux dispositif permettant d’écouter les conversations du rez-de-chaussée.
Le salon jaune abrite divers souvenirs historiques, dont un bureau ayant appartenu au Comte de Villèle, un tableau de Thomas-Adrien Key, un coffre de mariage du XVIIe siècle, et un régulateur Louis XV. Deux paysages montagnards suisses et une maquette de bateau représentant un vaisseau de la marine royale de Louis XVI sont également exposés. Ce navire, identique à celui sur lequel a embarqué Charles-Ignace de Sigalas lors de la guerre d’indépendance américaine, a joué un rôle dans la bataille de Yorktown. Les membres français et américains de l’ordre héréditaire des Cincinnati perpétuent cette alliance militaire et amicale.
Le Comte Tony de Vibraye a joué un rôle crucial dans la constitution des bibliothèques de Bazoches, regroupant près de quatorze mille volumes. Les collections comprennent des ouvrages sur la bibliophilie, des livres italiens hérités de la Marquise de Barol, des œuvres classiques et des ouvrages liés à Vauban. Les bibliothèques abritent également des lettres historiques et des partitions musicales. Les visiteurs peuvent admirer des reliures et des éditions rares, ainsi qu’un plafond illusionniste du XVIIe siècle. Malgré les préoccupations modernes, il est essentiel d’apprécier et de préserver cet héritage littéraire et artistique.
Dans la chambre de la Maréchale à Bazoches, des éléments historiques et artistiques fascinants racontent une histoire riche. Le plafond orné des armoiries de Vauban rappelle son héritage militaire. Un exemplaire du plan de Paris de Turgot offre une vue détaillée de la ville au XVIIIe siècle. Des portraits, dont celui de la Maréchale, et des meubles d’époque enrichissent l’atmosphère. L’histoire du château, de son acquisition par les Vauban jusqu’à son héritage par la Marquise de Vibraye, reflète les circonstances tumultueuses de l’époque. La Maréchale, gestionnaire avisée, contribua grandement à la prospérité et à l’histoire de Bazoches.
La chapelle de Bazoches, réduite en taille mais riche en histoire, présente un décor moderne contrastant avec ses peintures du XVIIe siècle attribuées à Jean Mosnier. Ces fresques représentent les vertus cardinales et des scènes bibliques, témoignant de l’art pictural de l’époque. Au-dessus de l’autel, un tableau du XVIIe siècle dépeint la Vierge et l’enfant, tandis que des angelots ornent la voûte. Deux petites statues, une représentant la Sainte Vierge et l’autre Saint Basile, complètent l’autel. La visite se conclut avec une vue panoramique depuis le bastion, offrant une perspective sur Bazoches, l’église de Saint-Aubin-des-Chaumes et la basilique de Vézelay.
La cour intérieure de Bazoches, restaurée selon les plans de Vauban à partir de 1675, témoigne de l’esthétique du XVIIe siècle, utilisant des badigeons et enduits pour unifier les matériaux divers. Les murs sont recouverts d’un badigeon gris et décorés de faux appareillages. Un fixatif acrylique protège l’ensemble. Le cadran solaire affiche les armoiries de Vauban avec sa devise « bellicae virtutis praemium », reflétant également l’Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis, conseillé par Vauban à Louis XIV. Cette restauration met en valeur l’harmonie architecturale et symbolique de l’époque.
58190 Bazoches du Morvan
Tél. : +33 (0)3 86 22 10 22
chateau.bazoches@wanadoo.fr
Ouvert tous les jours
09:30 – 17:00
Ouverture le 8 février
14:00 – 18:00
